Je n'ai pas pris le temps de poster ce sur quoi je travaille ces derniers temps, une partie étant de purs exercices sans grand intérêt visuel. En revanche, voici une nouvelle production plus intéressante.
Il s'agit de recherches de personnages métahumains - terme spécifique au jeu de rôle Shadowrun, qui a inspiré ces croquis.
Le concept est assez répandu dans les univers d'anticipation : une évolution de l'espèce humaine, spontanée ou provoquée, vers quelque chose de différent. Et pas forcément pour le mieux, ces humains évolués étant bien souvent dépeints comme la proie de racismes exacerbés.
Dans le cas présent, je me suis donc concentré sur des individus certes difformes, mais qui restent reconnaissables en tant que parents proches du genre humain. Pour chaque croquis intéressant parmi le lot initial, j'ai mis au propre 3 versions - face, profil, 3/4 - avec un éclairage volontairement violent pour mieux découper les volumes et formes de leurs visages.
mardi 29 novembre 2011
vendredi 4 novembre 2011
Gamins
Mon dernier message montrait des études pour un travail en cours : voici l'image terminée. Format A4 en 300 dpi, je posterai à l'occasion quelques zooms
Je ne vais pas m'étendre sur le sujet représenté : si la composition marche bien, la scène devrait parler d'elle-même. Sinon n'hésitez pas à me faire part de vos incompréhensions : cela m'aidera à faire mieux la prochaine fois.
Sur le plan technique le travail est digital de A à Z, depuis les toutes premières recherches. Le rendu est obtenu grâce à un ensemble de brosses dont la forme et/ou la texture reproduisent à peu près les poils d'un pinceau. J'utilise moins de 10 brosses pour ce genre de travail, préférant ne pas me disperser dans une multitude d'outils mal maîtrisés.
Et afin de rendre à César ce qui lui appartient, les techniques employées ici proviennent principalement des excellents tutoriels du magazine 2D Artist
Je ne vais pas m'étendre sur le sujet représenté : si la composition marche bien, la scène devrait parler d'elle-même. Sinon n'hésitez pas à me faire part de vos incompréhensions : cela m'aidera à faire mieux la prochaine fois.
Sur le plan technique le travail est digital de A à Z, depuis les toutes premières recherches. Le rendu est obtenu grâce à un ensemble de brosses dont la forme et/ou la texture reproduisent à peu près les poils d'un pinceau. J'utilise moins de 10 brosses pour ce genre de travail, préférant ne pas me disperser dans une multitude d'outils mal maîtrisés.
Et afin de rendre à César ce qui lui appartient, les techniques employées ici proviennent principalement des excellents tutoriels du magazine 2D Artist
mardi 1 novembre 2011
Etudes
Déjà 3 semaines depuis le Workshop CFSL. 3 semaines bien remplies, cela va de soi. Par où commencer ?
Par le Workshop d'abord. 3 journées de folie, de bonne humeur et de rencontres toutes plus enrichissantes les unes que les autres.
Le public était composé essentiellement de jeunes illustrateurs et graphistes de tout bord, mais aussi d'étudiants et d'amateurs. Ce fut l'occasion d'une plongée formidable dans le monde professionnel, les métiers graphiques racontés par et pour ceux qui en vivent.
Les superlatifs me manquent pour tout décrire, mais entre les ateliers de modèle vivant et la master class, j'en suis revenu la tête pleine d'images et motivé à bloc, avec d'excellents conseils pour la constitution d'un portfolio.
Autre nouveauté ces dernières semaines, la rentrée scolaire des Beaux-Arts. Conscient de mes lacunes en matière de culture artistique et désirant consolider des savoir-faire largement empiriques, je me suis inscrit comme auditeur libre (sélection sur entretien, s'il vous plaît) à l'école des Beaux-Arts de Bordeaux. 12 heures d'enseignement hebdomadaire, dont notamment des séances de modèle vivant pour perfectionner mon anatomie et de l'histoire de l'art pour enrichir mes sources d'inspiration.
Dans l'intervalle, je continue à dessiner : ci-dessous une étude anatomique (mais pas que) pour une illustration à laquelle je travaille en ce moment. Croquis réalisés directement avec la palette graphique sur la base d'une ébauche en speed painting, que je raffine par étapes successives. Au fur à mesure que les volumes et formes se précisent, j'ai recours à de tels croquis afin de pouvoir me concentrer sur les parties délicates sans être gêné par des considérations de couleur et de lumière.
Par le Workshop d'abord. 3 journées de folie, de bonne humeur et de rencontres toutes plus enrichissantes les unes que les autres.
Le public était composé essentiellement de jeunes illustrateurs et graphistes de tout bord, mais aussi d'étudiants et d'amateurs. Ce fut l'occasion d'une plongée formidable dans le monde professionnel, les métiers graphiques racontés par et pour ceux qui en vivent.
Les superlatifs me manquent pour tout décrire, mais entre les ateliers de modèle vivant et la master class, j'en suis revenu la tête pleine d'images et motivé à bloc, avec d'excellents conseils pour la constitution d'un portfolio.
Autre nouveauté ces dernières semaines, la rentrée scolaire des Beaux-Arts. Conscient de mes lacunes en matière de culture artistique et désirant consolider des savoir-faire largement empiriques, je me suis inscrit comme auditeur libre (sélection sur entretien, s'il vous plaît) à l'école des Beaux-Arts de Bordeaux. 12 heures d'enseignement hebdomadaire, dont notamment des séances de modèle vivant pour perfectionner mon anatomie et de l'histoire de l'art pour enrichir mes sources d'inspiration.
Dans l'intervalle, je continue à dessiner : ci-dessous une étude anatomique (mais pas que) pour une illustration à laquelle je travaille en ce moment. Croquis réalisés directement avec la palette graphique sur la base d'une ébauche en speed painting, que je raffine par étapes successives. Au fur à mesure que les volumes et formes se précisent, j'ai recours à de tels croquis afin de pouvoir me concentrer sur les parties délicates sans être gêné par des considérations de couleur et de lumière.
jeudi 6 octobre 2011
J-1
Dernier jour avant le Workshop CFSL. Cékoiça ? Rien moins que 3 jours de formation intensive dans un cadre de rêve : un ancien garage reconverti en loft au cœur de Paris qui accueillera étudiants, professionnels et amateurs pour des rencontres riches en émotion et en partage.
Organisé par la communauté francophone du Café Salé, à l'origine un forum fondé par un groupe d'illustrateurs à la recherche d'un cadre pratique pour partager et critiquer leurs travaux. Le groupe a fait du chemin depuis, avec entre autres la fondation d'une maison d'édition spécialisée et l'organisation du Workshop.
Ce sera l'occasion de découvrir en chair et en os des gens dont le travail m'est déjà familier - certains même depuis des années, sur les cartes Magic ou les couvertures de livres de jeu de rôle. Et des pointures, s'il vous plaît : des noms pas forcément connus du grand public, mais sur lesquels on tombe très vite dès qu'on s'intéresse aux métiers graphiques.
Mais cela permettra aussi de récolter des tonnes de motivation et d'inspiration au contact de futurs confrères, jeunes pour beaucoup, mais expérimentés aussi. On y croise des mentalités et des parcours extrêmement différents, pour le plus grand plaisir de tous.
Faut-il dire que j'aimerais déjà y être ?
Organisé par la communauté francophone du Café Salé, à l'origine un forum fondé par un groupe d'illustrateurs à la recherche d'un cadre pratique pour partager et critiquer leurs travaux. Le groupe a fait du chemin depuis, avec entre autres la fondation d'une maison d'édition spécialisée et l'organisation du Workshop.
Ce sera l'occasion de découvrir en chair et en os des gens dont le travail m'est déjà familier - certains même depuis des années, sur les cartes Magic ou les couvertures de livres de jeu de rôle. Et des pointures, s'il vous plaît : des noms pas forcément connus du grand public, mais sur lesquels on tombe très vite dès qu'on s'intéresse aux métiers graphiques.
Mais cela permettra aussi de récolter des tonnes de motivation et d'inspiration au contact de futurs confrères, jeunes pour beaucoup, mais expérimentés aussi. On y croise des mentalités et des parcours extrêmement différents, pour le plus grand plaisir de tous.
Faut-il dire que j'aimerais déjà y être ?
mercredi 5 octobre 2011
Identité visuelle - suite
Je vous parlais dans le post précédent d'adapter la teneur d'une carte de visite aux attentes des clients prospectifs. Dans la continuité, voici un deuxième exemple destiné à une clientèle directe de PME et pourquoi pas à des agences de communication. Elle s'adresse à des clients qui recherchent une touche de créativité sans aller jusqu'à l'extravagance.
Cette seconde carte est par conséquent moins fantaisiste. Passage en revue de sa conception :
Cette seconde carte est par conséquent moins fantaisiste. Passage en revue de sa conception :
- Le visuel du recto est à dominante bleu vif pour se distinguer des tons neutres employés dans les cartes de visite classiques.
- Le bleu, plutôt clair, renvoie une image de jeunesse et de vitalité tout en conservant une nuance rassurante : décliné dans un bleu marine ou un bleu très pâle, il dégagerait une impression nettement différente.
- Le cadre évoque une bulle de bande dessinée qui déborde vers le bord de la carte. Au verso, une accolade dans la continuité de cette "bulle" encadre un résumé de mes domaines d'intervention.
- Le dessin veut donner une impression de dynamisme en contraste avec les formes simples, rassurantes, du cadre. L'expression du personnage, son attitude bondissante, la variété des lignes et formes ainsi que les différentes polices utilisées pour la typographie : tout vise à renforcer l'image d'une explosion créative, néanmoins contenue, comme réfrénée par le cadre.
dimanche 2 octobre 2011
Identité visuelle
Je travaille en ce moment à me doter d'une identité visuelle cohérente avec ce blog, en particulier sur des cartes de visite.
En tant qu'illustrateur, je souhaite que mon identité visuelle soit représentative de mon style et de ma personnalité, tout en démontrant différents domaines de mon savoir-faire. Et bien sûr elle doit être adaptée aux attentes de mes clients potentiels. Si mon ami Poulpor ci-dessous pourrait faire sourire quelques éditeurs de jeu, ce n'est pas avec lui que je démarcherais un cabinet de conseil, par exemple.
Dans cette carte - comme dans tout travail de création graphique - rien n'est laissé au hasard.
Il y aurait encore beaucoup à dire, y compris sur le seul personnage. Cela fera peut-être l'objet d'un prochain message.
En tant qu'illustrateur, je souhaite que mon identité visuelle soit représentative de mon style et de ma personnalité, tout en démontrant différents domaines de mon savoir-faire. Et bien sûr elle doit être adaptée aux attentes de mes clients potentiels. Si mon ami Poulpor ci-dessous pourrait faire sourire quelques éditeurs de jeu, ce n'est pas avec lui que je démarcherais un cabinet de conseil, par exemple.
Dans cette carte - comme dans tout travail de création graphique - rien n'est laissé au hasard.
- Le visuel dans son ensemble imite celui des jeux de cartes à collectionner pour mieux s'adresser à des interlocuteurs directement issus de ce milieu, ou à minima qui sont familier avec ce style de jeu.
- L'aspect général bois sombre/laiton doublé d'un écran cathodique évoque le genre steampunk, dont l'esthétique s'appuie largement sur la technologie du XIXe siècle.
- Les polices de caractère sont choisies pour leur aspect rétro ; notamment le Century, police emblématique du XIXe utilisée pour l'intitulé "Poulpor".
- Les mécanismes visibles en bas, outre leur caractère décoratif, sont une invitation à regarder au-delà des apparences.
- Le ton des textes et le style du personnage sont volontairement empreints d'humour pour instaurer une ambiance conviviale. En effet, je ne suis pas une personne qui se prend excessivement au sérieux et je pense que cet aspect de ma personnalité devrait être perceptible dans une carte qui me représente.
Il y aurait encore beaucoup à dire, y compris sur le seul personnage. Cela fera peut-être l'objet d'un prochain message.
vendredi 19 août 2011
Exercice de composition
Toute peinture devrait raconter une histoire. L'artiste, en disposant les éléments de l'image, choisit où et comment il guide le regard du lecteur.
Toutefois, ce point crucial est vite oublié si vous vous laissez distraire par le rendu visuel. C'est le cas d'un portrait sur lequel je travaille en ce moment, auquel j'ajoute le décor à postériori.
Un usager de l'excellente CGSociety a donc suggéré un exercice très bénéfique, que je recommanderais à tous les apprentis illustrateurs : réaliser des variantes miniatures (au moins 5) de votre scène. Travailler en petit format permet de s'affranchir des détails pour mieux réfléchir à la composition dans son ensemble. Quant aux variantes, l'intérêt est de s'habituer à envisager plusieurs solution pour un même problème : une compétence très utile pour un illustrateur.
Ici, j'écris une nouvelle histoire avec chaque vignette, mais je pourrais aussi me concentrer sur des changements subtils d'une seule situation.
Toutefois, ce point crucial est vite oublié si vous vous laissez distraire par le rendu visuel. C'est le cas d'un portrait sur lequel je travaille en ce moment, auquel j'ajoute le décor à postériori.
Un usager de l'excellente CGSociety a donc suggéré un exercice très bénéfique, que je recommanderais à tous les apprentis illustrateurs : réaliser des variantes miniatures (au moins 5) de votre scène. Travailler en petit format permet de s'affranchir des détails pour mieux réfléchir à la composition dans son ensemble. Quant aux variantes, l'intérêt est de s'habituer à envisager plusieurs solution pour un même problème : une compétence très utile pour un illustrateur.
Ici, j'écris une nouvelle histoire avec chaque vignette, mais je pourrais aussi me concentrer sur des changements subtils d'une seule situation.
mercredi 17 août 2011
Poulpe fiction
Cela avait commencé par un croquis rapide dans le coin d'une page, pendant mes recherches sur le logo du blog. Ça s'est ensuite développé en "speed painting", pour finir par un détournement complet de l'affiche du film.
Je sais, il ne m'en faut pas beaucoup...
Je sais, il ne m'en faut pas beaucoup...
mercredi 10 août 2011
Littéralement, "le calmar pseudo-artiste"
En anglais, l'adjectif "arty" désigne de façon irrévérencieuse, voire méprisante, un aspirant artiste pas vraiment reconnu.
Combiné avec le calmar aux multiples bras, ce qualificatif traduit assez bien le parcours en dilettante qui a été le mien jusqu'ici : un peu de BD, un peu de peinture, un peu de numérique, beaucoup de tâtonnements.
La naissance de ce blog marque un tournant vers un début de professionnalisation. A vous qui lirez ces pages, j'espère que leur lecture apportera autant de plaisir que leur rédaction m'en procure.
Combiné avec le calmar aux multiples bras, ce qualificatif traduit assez bien le parcours en dilettante qui a été le mien jusqu'ici : un peu de BD, un peu de peinture, un peu de numérique, beaucoup de tâtonnements.
La naissance de ce blog marque un tournant vers un début de professionnalisation. A vous qui lirez ces pages, j'espère que leur lecture apportera autant de plaisir que leur rédaction m'en procure.
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